Roi Béhanzin Vs Politicien contemporain !

Le 30 juin dernier, l’institut Goethe  a accueilli la soirée de clôture du festival  Filbleu (festival international des lucioles bleues).

Ce fut sans surprise une soirée très colorée en sonorités traditionnelle et contemporaine.

Parenthèse d’Or, les sièges  au premier rang sont réservés aux autorités et invités de marques. S’ils sont vides pour quelconque motif de retard ou d'absence, attendez que les organisateurs vous les proposent.

L’artiste Otoufo  a offert une balade acoustique en première partie puis le spectacle tant attendu, « les danses de rêve du Roi Béhanzin » a résonné comme un tonnerre.

Sous un parasol décoré aux symboles des rois du Dahomé, Béhanzin est entré en scène accompagné des reines, servantes et les courtisans qui chantaient ses louanges.

Dans le public, au premier rang, on pouvait remarquer la présence de l’ex leader de l’opposition 

togolaise Gilchrist Olympio et l’écrivain- politicien Joseph Kokou  Koffigo.

A cet instant quel ne serait pas le désir de quelqu’un de se retrouver dans la peau du Roi Béhanzin… hum !

A travers  8 différents rythmes et danses scénarisés par le professeur Bienvenu Koudjo du conservatoire de danses cérémonielles et royales d’Abomey, les danseurs (étudiants de l’université d’Abomey Calavi) ont émerveillé le public.

Le clou du spectacle fut une pluie de vraies et neuves monnaies CFA. Le geste royal de Béhanzin avait été la gratification de sa cour en monnaie sonnante CFA (le public de l’institut Goethe de ce vendredi 30 juin) pour avoir assisté au spectacle.

Choc de Titans, les invités de marques ne savaient pas quoi faire des sous du Roi Béhanzin, même pas pour un souvenir du spectacle « les danses de rêve du Roi Béhanzin ».

Parenthèse inattendue : Le Roi Béhanzin avait un grand royaume. Les politiciens contemporains sont les nouveaux rois avec de grands biens et ils font partie de redoutables réseaux. Ils arborent un comportement au langage : se servir Oui ! Servir le peuple, on verra après.

Bof !

Merci à Filbleu pour cet instant de culture ajoutée à la notre.