28/07/2015

Un Concert classique prémonitoire de la hausse des prix du carburant


Le samedi 18 juillet dernier, je souffrais d’un léger mal de tête. J’ai  alors décidé de m’offrir une petite sortie soft afin de venir à bout de la migraine. Bien sûr, après j’ai pris un produit pharmaceutique !

C’est ainsi que je me suis rappelé de l’annonce du dimanche passé à l’église. Elle stipulait l’organisation par la chorale Arnold Juan sain et  le pianiste Joachin Kouto d’un concert de musique classique & Gospel à l’Institut Goethe de Lomé à 17h30.

Après un crochet agrémenté de spaghetti et de Coca au parc Anani Santos (un peu trop bruyant à cause de la présence de beaucoup de vacanciers),  je suis atterri à Goethe institut.

Avec un léger retard d’une heure (1h) selon les organisateurs, le concert a finalement débuté à 18h30.

À part les crépitements dus au  mauvais câblage et un public un peu bruyant à un concert de musique classique, J’ai adoré !

J’ai  aussi découvert de formidables solistes Elsa, Victoire et Lady Haana  qui ont émerveillé l’assistance par leur prestation et talent.

Le Togo a de véritables Talents. Il faut juste de bons paroliers et une structure de production rodée pour triompher.

J’ai vécu la fin du concert comme celle des 13 janvier d’un passé récent où l’Alléluia de Händel signifiait la clôture du défilé, ici de la soirée. Aussitôt le public impatient a commencé à rentrer.

Sachant qu’ils chantent totalement faux, certains ont décidé de ne pas laisser nous autres savourer ce morceau hautement technique.

Peut-on fredonner un morceau classique à un concert classique au point de gêner son voisin ? De toutes les façons, la musique classique ne faisait pas partie de notre culture.

C’est comme le cinéma à ses débuts, le Togolais ou l’africain cherchait à commenter et à analyser en pleine projection. Ah le début de toute chose !

Depuis vous posez la fameuse question :  quel rapport existe-il entre le corps de cet article et son titre ?

Eh bien, toute la soirée, le mot carburant ou boudé a été prononcé !

En lieu et place des ovations ou applaudissements, le chairman n’a cessé de demander au public de donner du carburant aux solistes, choristes, pianistes… pour les faire venir ou partir de la scène.

Tellement le public en a donné qu’il a clamé sa cherté à la pompe et sa rareté au bord des routes (Boudé).

Le public du concert classique a épuisé le stock et a spéculé sur ce qui était resté … #LOL
J’étais reparti de ce concert classique sans ma migraine.

Mais dans la semaine, le Togo tout entier fut confronté à une pénurie puis à une hausse des prix des produits pétroliers sachant qu’a l’international la tendance est à la baisse. #LOL

J'ai une simple question à vous poser. Et je voudrais bien une réponse de votre part.

Une  quête spéciale comme cela s'effectue à l’Église est devenue une chose courante lors des concerts de musique Gospel.

Ma question est celle ci : Après avoir payé un ticket pour assister à un concert de musique Gospel, doit on se sentir obliger de participer à la quête spéciale ?

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