Comme un générique, l’esprit de pentecôte a jailli
sur le jury de cannes. Sans paillettes ni fanfare, le 68e festival
de cannes a ressuscité les fondamentaux du septième art. Un cinéma qui reflète l’air
ambiant du monde.
La palme d’or est attribuée au film Dheepan du français Jacques Audiard. Le combattant
Dheepan dans sa fuite de Sri Lanka après la guerre civile, a pris avec lui une
femme et un enfant pour constituer une fausse famille afin d’obtenir facilement
un asile politique en France.
Munis de vrais ou de faux passeports des migrants
ou marchands de rêve pour une raison politique, sociale ou économique sillonnent
le monde afin de se reposer sous des nuits dorées. Une situation inconvenante
que connaissent parfois nos frères et sœurs africains qui parviennent à
traverser les côtes marocaine, espagnol ou italienne au péril de leur vie.
Grâce à sa faculté de parler à la fois du passé,
du présent et du futur, le fils de Saul du Hongrois Laszlo Nemes
couronné Grand Prix du Jury, retrace 2 jours de la vie d’un prisonnier juif d’Auschwitz.
Un Saül prisonnier et ouvrier forcé dans l’un des fours crématoires, attendant sa
propre exécution à tout moment, est contraint de participer à la crémation et à
la dispersion des cendres des victimes d’Auschwitz (camp d’extermination nazie).
Un jour, Saül croit reconnaitre parmi les victimes le corps
de son fils. Et il tente de rentrer en contact avec un rabbin pour lui offrir
un enterrement selon les rites juifs.
Si
le film, la loi du marché de Stéphane Brizé n’a pas reçu de récompense, l’acteur
principal Vincent Lindon a remporté le Prix d'interprétation masculine
pour son rôle dans ce film. Contemporain, le film la loi du marché raconte l’histoire
d’un quinquagénaire qui après 15 mois de chômage trouve un emploi d'agent de
sécurité dans un supermarché. Il est ensuite confronté à un problème d’ordre
moral puisqu’on lui demande d'espionner ses collègues.
Cette palme
est la toute première de sa longue carrière. Pareille pour Agnès Verda qui a
été honorée par la palme d’honneur, selon ses dires n’a pas gagné d’argent ni
devenue riches avec son film.
Un festival
comme un recrutement sur Skype (Christophe Lambert), j’ai kiffé
Mon coup de cœur
va à tous les lauréats séniors comme juniors du 68e festival de
Cannes qui ont su garder allumer la bougie du rêve et de l’espérance.
Au pont des
Arts à paris on ne peut plus accrocher des cadenas pour seller notre amour et
union.
Mais pour
ceux qui rêvent de fouler un jour le tapis rouge du travail, de l’audace et de
la persévérance.
J’ai vu à
Cannes sur Canal + un cinéma au visage humain comme Saül qui a rencontré Christ sur la route
de Damas.
Au fait, ici
il n’y a pas de salles. Comment d’une façon honnête, je fais pour voir ces
films en attendant la diffusion su Canal + ?
Source ( Canal+, Wikipédia, PurePeople)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire