09/05/2015

Le viol monumental à l’élection présidentielle du 25 avril 2015


Le financement de la campagne de l’élection d’avril 2015 a encouragé le zèle des militants et de leur équipe de campagne. Ce financement a amplifié un affichage anarchique toujours dénoncé. Ces affiches  sont posées sur les murs des propriétés, boutiques et autres.
Ces poses ont provoqué, entre autre de vives tensions entre les poseurs, les riverains et les propriétaires.
Les monuments sont certes des zones stratégiques, c'est-à-dire jouissant d’une forte visibilité. Mais ils ne peuvent, ni ne doivent servir de panneau de communication.
L’élection présidentielle du 25 avril 2015 fut une occasion de profaner certains monuments de la capitale Lomé.

La colombe de la paix a été meurtrie au pied. Blessée, elle n’a pas pu rassurer ses fils qui se sont déplacés à l’intérieur de ses frontières, mieux encore ses réfugiés électoraux au delà des frontières togolaises.

Léopold Sédar Senghor, l’un des icônes de la négritude synonyme de révolte ou de contestation est devenu persona non grata en ces périodes souhaitées calmes et apaisées. Le buste érigé en sa mémoire a été criblé d’affiches à la poitrine afin d’anéantir toute forme de contestation. Trop intellectuel pour une campagne aux discours creux, ce monument de Léopold Sédar Senghor au carrefour du Bar 3k a subi les assauts des militants munis des Ak 45.

Nous avons voulu et obtenu une élection calme. Prochainement qu’elle soit aussi plus civilisée. 

En attendant cela, Quand et qui nettoiera miabé pays émergent ?

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